Ce samedi, à la veille des élections Européennes qu’il a largement perdues, le chancelier Olaf Scholz avait fait un discours dans lequel il a insisté sur le maintien de l’échéance de 2035 à propos de la fin des voitures thermiques. Dans son pays, je ne suis pas certain que ce discours ait été le plus malin…
Parallèlement, Luca de Meo, le patron de Renault, allait dans le même sens, mais soulignait aussi que faute de production d’électricité, d’une part, et faute d’installer des superchargeurs le long des autoroutes, il ne faudrait pas s’étonner si les ventes ne décollent pas.
Et c’est probablement bien le problème : en Europe, outre que 80% des chargeurs sont concentrés sur l’Allemagne, la France et les Pays-Bas et qu’ils sont inexistants en Espagne ou en Italie, non seulement les ventes ne décollent pas, mais elles reculent !
Retour à une réalité simple : une voiture, on ne l’achète en général pas que pour la déduire fiscalement, mais avant tout pour bouger avec.
A suivre. Et, en attendant, bientôt 48% de taxes pour les voitures électriques chinoises : le début d’un sursaut ? Enfin ! Espérons-le !