Dans les vieux James Bond ( dont l’excellent « tuer n’est pas jouer », par exemple, qui est un des rares seuls vrais films d’espionnage de cette époque), Vienne joue souvent un rôle important.
Et pour cause : l’ex-capitale de l’Empire Austro-Hongrois a toujours été à cheval sur « l’Est » et « l’Ouest ».
Un observateur un peu attentif aura noté que dans un renouveau de climat qui peut immanquablement faire penser à celui de la guerre froide, il est intéressant de noter que la dernière réunion de l’OPEP s’est tenue à Vienne et que la Russie, qui n’est pourtant pas membre de cette association, y a joué un rôle prépondérant.
La Russie a soutenu l’Arabie Saoudite, qui elle-même soutient la Syrie, contre l’Iran.
Pour ce qui est de la production, les quotas seront maintenus pour soutenir les prix au moins jusqu’en 2020.
Cela signifie que l’Iran est, pour l’instant, isolé, … ou à moitié isolé: seule la Chine ose braver les sanctions américaines.
On comprend que l’Iran râle : lui est membre de l’OPEP, qui manque sérieusement de solidarité avec lui, sur ce coup-là.
Côté Chinois, à Hong-Kong, des milliers de manifestants ont envahi le parlement pour y brandir un drapeau du temps de l’égide Britannique… voilà qui va sûrement plaire à Xi (qui a été nommé « Président à vie », soit Empereur avec Etoile rouge à la casquette).
Le « Global Times », qui malgré son nom est bel et bien aussi Pékinois qu’une soupe au poivre, appelle à la « tolérance zéro »…
Affaire à suivre.