Les gens les plus riches du monde ne sont très probablement pas Bill Gates, Warren Buffet, Bernard Arnault,…
Les gens les plus riches du monde sont musulmans et ultra discrets : malgré leur goût prononcé pour les Rolls Royce en or, ils ne figurent pas dans les classements de Forbes, Fortune 500 et autres.
Il ne saurait en être autrement, puisque tous ces émirs et princes arabes ont vu se déverser tout l’argent du monde dans leur escarcelle depuis plus de 70 ans et que cette manne est allée directement dans leur poche de particuliers, là les jolis magazines économiques n’enregistrent que les fortunes professionnelles.
Comme chacun peut s’en douter, les fortunes des princes arabes sont massivement investies en Occident et, surtout pour l’Europe, il est donc très difficile de se fâcher avec des gens qui non seulement tiennent la pompe à essence du coin, mais sont de surcroît actionnaires et investisseurs massifs dans notre tissu socio-économique.
Toujours d’après l’agence internationale de l’énergie, qui a remis son rapport au début de cette semaine, le pic des énergies fossiles devrait être atteint en 2030.
Donc : on sait qu’il n’y aura de toutes façons plus de pétrole tandis que, par ailleurs, on en peut que constater que les tenanciers de la pompe à essence en question ne nous veulent pas que du bien (pour rappel : tous les dirigeants du Hamas vivent à Doha, au Qatar, et j’éprouve quelques difficultés à croire en un pur hasard).
Aussi, ce goût immodéré de l’Europe pour une écologie dont elle ne peut que savoir qu’elle ne changera rien tant que la Chine et l’Inde sur-compenseront tous ses efforts n’aurait-il pas bine plus à voir avec une volonté d’indépendance vis-à-vis de tous ces Cheiks qu’avec le combat de Greta Thurnberg ?
Il est quand même plus facile de crier qu’on veut sauver la planète que dire qu’on en a plus que ras la casquette de ces fourbes d’arabes qui jouent double jeu et nous conquièrent l’air de rien tout en nous tenant avec leur or noir, non ?
C’est politiquement plus correct et ça éveille moins de soupçons dans le camp d’en face, mais en l’espèce, la réalité géopolitique risque de ramener cette façon de voir les choses au premier plan…
Du point de vue économique, le CAC, l’Euro stoxx 50, et globalement la plupart des indices européens baissent, tandis que les indices américains résistent.
Et si les États-Unis résistent mieux que la zone euro au ralentissement de l’économie, c’est notamment en raison du fait que tout le monde fait au moins l’analyse suivante qui, elle, est très facile : les USA sont auto-suffisants énergétiquement, tandis que l’Europe souffre de sa dépendance énergétique, en particulier vis-à-vis du pétrole, et les financiers commencent à intégrer de plus en plus les risques liés à la situation au Moyen-Orient.