En 2003, Monsieur Warren Buffett avait, pour la première fois depuis bien longtemps (le cas précédent remontait à 1993, avec Guinness), acheté une action étrangère.
Cet investisseur à (très long terme) avait porté son choix sur PetroChina.
Interrogé par le magazine Fortune, il avait répondu en expliquant « pourquoi je suis baissier sur le Dollar », dans lequel il expliquait sa conviction que la valeur du Dollar déclinerait.
Bien avant que la Chine se dédollarise et dédollarise toute la zone asiatique autour d’elle, Japon excepté, il soulignait que la raison de son choix tenait au déficit commercial Américain, et ce dans une leçon on ne peut plus claire.
Selon lui, les Américains achetaient plus aux autres pays qu’ils ne leur vendaient, et ce à un rythme qui ne cessait de s’accélérer. Ils payaient la différence en empruntant : les étrangers achetaient des bon du trésor US, une reconnaissance de dette de la part du gouvernement Américain. A court terme, ce sont ses mots, la « valeur nette » du pays, dit-il, « était transférée à l’étranger à un rythme inquiétant ».
Il continuait en exposant que, pour couvrir Berkshire Hattaway contre le risque de chute du Dollar, il avait étudié les actions chinoises à cause de la puissance économique naissante de la Chine. Il avait trouvé PetroChina suffisamment rassurante pour l’acheter.
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