Cette « maxime » que je reprends ici en titre vous évoque-t-elle confusément quelque chose ?
Does it sounds familiar ?
Telle était la devise, en forme de définition, du fascisme, telle que conçue et énoncée par son père fondateur : Benito Mussolini.
Souvenez-vous : en 2012, dans la foulée de la Grèce, qui est alors clairement incapable de faire face à ses échéances, l’Espagne et le Portugal d’abord, puis l’Italie et bientôt la France ne valent guère mieux.
C’en est au point où la monnaie de la zone qui porte son nom, la monnaie de la zone euro, est menacée.
Mais, surprise : en juillet 2012, Mr. Draghi, le nouveau gouverneur de la BCE, annonce qu’il fera « tout ce qui sera nécessaire » (le fameux : « whatever it takes ») pour sauver l’Euro et par là il signifie que la BCE, à partir de ce moment-là, va acheter autant d’obligations Italiennes, Françaises, Portugaises ou Espagnoles qu’il le faudra.
La surprise est de taille puisque c’était expressément INTERDIT par les traités de l’UE, que manifestement, plus personne ne lit.
Autrement dit, depuis 2012, nous ne sommes plus du tout dans une économie « libérale », ni même une « économie sociale de marché », puisque dans l’une comme dans l’autre, les taux d’intérêt sont décidés par la loi de l’offre et de la demande, mais bel et bien dans une économie fasciste.
J’ai bien dit « fasciste », et j’aurais pu tout aussi bien dire « communiste », puisque c’est bel et bien la même chose : rappelons que Benito a fondé le fascisme parce que son parti, le parti SOCIALISTE Italien, refusait de suivre ses préconisations d’utiliser la violence, tandis que son homologue Allemand avait fondé le « parti national SOCIALISTE des travailleurs Allemands ».
Le prochain qui continuerait à confondre l’« extrême-droite » et le libéralisme, fût-il ultra, pourrait bien se voir injurier une claque : les libéraux sont résolument et intrinsèquement hostiles au fascisme !
Pourquoi est-ce que je vous parle de ça et quel lien entre cette petite réflexion préalable et la récente démission du Gouverneur de la BundesBank ?
Quel intérêt pour une revue à caractère patrimonial ?
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