Ça barde. La presse de masse encense le secteur technologique, parce qu’il affiche quelques très rares réussites extra-ordinaires. Le secteur affiche aussi un taux de faillite plus que record, avec plus de 85% de « start-up » qui font faillite en moins de trois ans. Il affiche désormais aussi des licenciements massifs par milliers, dans la Silicon Valley.
C’est sans doute aussi à cause de cette vague de licenciements massifs dans le secteur que la mise sous tutelle de « SVB », une banque dont personne n’avait jamais entendu parlé et qui n’emploie « que » 8.500 personnes, avec 200 milliards d’actifs sous gestion, déclenche une telle panique et…un plan de sauvetage qui implique la Banque Fédérale (dont ce n’est absolument pas la mission et qu’on voit rarement agir de la sorte dans d’autres secteurs : les licenciements ne sont qu’un paravent, Microsoft, Meta et Google viennent de licencier beaucoup plus de personnes chacun sans qu’aucun politique ou journaliste américain ne cille).
La sphère mediatico-politique va-t-elle s’apercevoir qu’il est peut-être temps d’aborder les carrières de ces secteurs (technologiques) un peu comme le théâtre ou le cinéma : beaucoup d’appelés, très peu d’élus. N’en déplaise aux égos surdimensionnés que notre époque produit avec tant de facilité, tout le monde n’est pas Elon Musk ou Jeff Bezos. Que proposeriez-vous comme carrière, à votre fils ou à votre fille ?
Revenons chez « nous » et éloignons-nous un peu du feu des projecteurs et de la société du spectacle.
L’économie Américaine, dans son ensemble, continue de tourner nettement mieux que l’économie Européenne et ce n’est pas fini !
Quant à l’économie Européenne, elle évolue avec des approches radicalement différentes d’un pays à l’autre.
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