Sous son arrogance technologique et économique, le monde Occidental et surtout l’Europe n’ont peut-être jamais été aussi fragiles.
Il y a, bien sûr, la montée des comportements addictifs et malsains que génèrent nombre de nouvelles technologies au point qu’on peut se demander si elles ne sont pas plus dilutives du lien social que contributives au bien-être.
Mais il y a aussi une fragilité bien plus profonde et que personne ne semble remarquer : la fragilité économique incroyable de sociétés qui continuent de se croire et de se comporter comme si elles étaient richissimes !
Or, l’Occident a tellement joué le jeu de ma mondialisation qu’il ne produit plus grand’chose lui-même, tandis que l’Europe, qui ne bénéficie plus ni du gaz, ni du pétrole russe, pourrait très bien se retrouver purement et simplement à l’arrêt du jour au lendemain si, par solidarité avec la Bande de Gaza, les pays musulmans producteurs de pétrole décidaient de lui imposer des quotas sévères.
Voilà pour les effets néfastes de nos avancées technologiques et pour l’épée de Damoclès générale qui plane au-dessus de nos têtes et dont personne, à commencer par nos dirigeants, ne se soucie.
Voyons un peu cette réalité en face de plus près et observons aussi l’attitude de nos dirigeants de plus près, avec lucidité, pour savoir comment « s’adapter » au mieux.
Comme je l’écrivais en mai 2019, sur la base de réflexions d’une unité pluridisciplinaire, surtout médicale et philosophique, de l’Université Montaigne, de Bordeaux, être adapté ou chercher à être adapté à un monde qui devient fou est clairement complètement idiot.
Non. Je parle de comportement qui serait réellement adapté.
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