Certains pensent que tout un chacun s’inspire et vit sa vie, consciemment ou non, de tel philosophe.
A l’heure où le « retour à la nature » est à la mode, il n’est pas inintéressant de se pencher deux secondes sur Jean-Jacques Rousseau qui, quelques siècles après Virgile, est un des inventeurs du concept.
De façon plus qu’originale pour un Calviniste Suisse, ce Genevois pensait qu’il y avait deux choses qui corrompaient l’homme : la société et la propriété privée.
Voilà pourquoi, dans un magazine dont le fil rouge est « patrimonial », il nous semble d’actualité de se pencher sur Monsieur Rousseau.
Selon lui, rappelons que l’homme est naturellement bon. Soit. Mais alors, me direz-vous, Monsieur Rousseau, d’où vient cette corruption de la société ? Ne viendrait-elle pas d’au moins certains d’entre les hommes qui la forgent ? Cela ne remettrait-il pas en cause votre pré-supposé ?
Prenons un enfant. Je ne vise pas Greta Thurnberg. Je parle d’un enfant. Certains accuseront l’adulte, de façon indifférenciée, de tous ses problèmes. L’adulte, ou la société au sens large. Comme Monsieur Rousseau. Monsieur Rousseau qui, pour prouver combien lui-même était bon, ne s’est pas senti les épaules suffisamment larges pour assumer son rôle de père et a donc abandonné ses cinq enfants à un orphelinat ! (Si, si ! Vérifiez…).
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