En cours d’examen au Parlement Français, le troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR) prévoit un déficit budgétaire tristement historique de 222,1 milliards d’euros (et même de 224,4 milliards d’euros dans la version du texte adoptée en première lecture par l’Assemblée Nationale et déposée au Sénat), soit une aggravation de 131,3 milliards d’euros par rapport aux prévisions de la loi de finances initiale pour 2020. Fait éloquent : en France, les dépenses nettes du budget général y sont 2,2 fois supérieures aux recettes nettes.
Dans ce pays (et dans d’autres avec lui), les efforts sont systématiquement demandés à ceux qui produisent : depuis bien plus de vingt ans, jamais l’état ne réduit son train de vie : le VRAI problème ne serait-il pas à chercher de ce côté-là ?
Au lendemain de « l’accord historique » de l’Union Européenne, accord qui concerne un endettement sans précédent, accord présenté comme une victoire dans les médias de masse (surtout français et allemands, subventionnés par les gouvernements de ces pays, rappelons-le), on peut lire partout que c’est formidable pour l’Europe et pour l’euro.
L’or n’en continue pas moins de monter et son augmentation s’est même accélérée : de 1.807 dollars l’once à 1.819 dollar lundi, et de 1.819 à 1.856 entre lundi soir et mardi matin !
Et cela me paraît assez logique.
Une lecture plus fine des accords est plus qu’éloquente et, malheureusement, inquiétante.
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