La Chine a un autre problème que ses échanges commerciaux avec les USA et les humeurs du Grand Méchant Loup Trump : le prix du porc.
Il y a en effet, au niveau mondial, une épidémie de peste porcine africaine (25% des animaux dans le monde sont touchés).
Or, la chine consomme, en sauce Shia Xiu et autres, 50% de ces sympathiques petits animaux tout roses.
Dans un pays qui a connu ses dernières famines à la fin des années 70, et où une large part de la population est toujours sous le seuil de pauvreté, le fait que le prix du porc ait été multiplié par deux ne va pas être fait pour détendre le climat social.
L’inflation s’est envolée, de manière générale, et selon les statistiques officielles (fortement sujettes à caution) à 3,8% en octobre.
Petit problème qu’avait déjà noté notre meilleur philosophe (Coluche, auteur de cette phrase qui résume largement la géopolitique de l’Empire du Milieu : « La Chine, c’est très simple. Plus on est de fous, moins y a d’riz ! ») : il s’agit d’une inflation qui rend difficile l’accès des plus démunis à l’alimentation.
Les Chinois se reportent sur le bœuf dont le prix a flambé. Sur les lapins, dont le prix a flambé.
Et un peu sur les chiens, à propos desquels les indices de prix n’existent pas ou ne sont pas communiqués à nous autres, sensibles Occidentaux que nous sommes.
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