Monsieur Macron a dit : « les guerres du Pacifiques qui ne sont pas les nôtres »… A la fois, il n’a pas tout à fait tort, et d’autre part, que cela soit à Tahiti ou en Nouvelle Calédonie, la France est présente dans le Pacifique.

Comment lui reprocher cette phrase, toutefois, après le coup de Jarnac des USA dans l’affaire des sous-marins destiné à l’Australie ?

A propos de l’Australie et en réfléchissant un petit cran plus loin, en réalité, c’est plutôt la France que l’Angleterre qui aurait dû s’allier à l’Australie et aux USA : à ma connaissance, le Royaume-Uni, qui ETAIT un Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais, ne possède, lui, plus rien dans le Pacifique.

Les Anglais ne seraient-ils pas allés se mettre volontairement dans des ennuis potentiels dont je vois très mal en quoi ils sont les leurs ?

Sur sa belle lancée, si j’étais Monsieur Macron, qui n’a plus grand-chose à perdre politiquement aujourd’hui, je tiendrais à Monsieur Scholz plus ou moins, ce langage :

« Certes la France a beaucoup de fonctionnaires et une dette élevée.

Mais l’Allemagne ne dispose pas du tout ni d’un réseau diplomatique tel que celui de la France, ni d’une surface maritime comparable, ni d’une armée, ni encore moins de l’arme atomique, ni d’un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, ni de bases militaires à l’étranger (notamment dans les Etats Arabes Unis), ni d’installations pétrolières ou même simplement minières un peu partout…

L’Allemagne ne s’est pas gênée et ne se gêne toujours pas pour continuer à mettre des bâtons dans les roues du nucléaire Français.

L’Allemagne voulait un projet d’hélicoptère Européen, mais uniquement si cet hélicoptère était surtout Allemand… sinon, non.

Et c’est un peu comme ça pour tout.

Ainsi, par exemple, l’Allemagne ne veut plus faire d’Europe de la défense… depuis qu’elle a décidé que l’armée allemande serait la première d’Europe. »

Monsieur Macron devrait avoir le courage de rappeler cet état de fait récent et de dire en substance à l’Allemagne : « Votre volonté de leadership, c’est bien beau, mais avez-vous réellement envie de « faire l’Europe » ou comptez-vous continuer à vous f… de notre g… comme ça encore longtemps ? Auquel cas, on pourrait tout aussi bien tout arrêter directement, repasser au Franc d’un côté et au Deutsche Mark de l’autre, qu’ne pensez-vous ? (ce qui se lirait, avec les sous-titres : « et, un peu comme les USA, évidemment, on vous laisserait vous débrouiller avec vos nouveaux amis Russes et Chinois, pour le cas où vous rencontreriez des ennuis avec eux »). »

This content is locked

Login To Unlock The Content!