Imaginons deux minutes que les capitaux détenus par des étrangers aux USA commencent à fuir le pays dans des proportions plus importantes que ceux qui s’y dirigeront vers des usines locales.

Il faudra bien que ces capitaux soient réinvestis quelque part.

Or, si l’Asie commence à devenir une zone à part entière où vivent plus de 50% de l’humanité et où cela fait plus de 20 ans que se concentrent 80% de la croissance mondiale, l’Europe va nécessairement bénéficier d’une partie de cette manne.

Il y a le fonds, mais il y a aussi la forme.

Même à imaginer que M. Trump et son équipe n’aient que des bonnes idées, ce dont commence à douter même Monsieur Musk, par exemple, la manière dont ces idées sont mises en œuvre jette un gros discrédit sur la confiance « qu’on » peut accorder aux USA, aujourd’hui.

Donc, nécessairement, d’une manière ou d’une autre, s’il s’agit d’investir « en Occident », il y a fort à parier que la part de l’Europe grandisse.

Or, l’Allemagne est en train de déployer son propre plan de relance, et le crédit s’assouplit.

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