En admettant que ce qui reste pour plus de 80 % de la population une grosse grippe, quoique bien plus contagieuse qu’une grippe, tue surtout les personnes de plus de soixante ans, n’eût-il pas été plus simple de confiner absolument tous les plus de soixante ans dès le début ?
On les aurait ainsi réellement protégés eux ET cela aurait laissé de la place en soins intensifs, dans les hôpitaux, pour les plus touchés et les plus fragiles frappés au sein des autres tranches d’âge.
Evidemment, vu que nos Parlements sont remplis de gens de plus de soixante ans, sans parler du Parlement Européen, qui est à la limite du Geriatric Park, la décision risquait peu d’être prise : avouer qu’ils sont fragiles, d’une part, et qu’on peut se passer d’eux, fut-ce temporairement, d’autre part, est manifestement incompatible avec leur égo.
Il est vrai que dans certains pays, les Présidents ou les Premiers Ministres sont plus jeunes, mais quand ils n’ont pas épousé leur mère, ils sont nos chefs avant tout parce qu’ils sont les fils de nos chefs, donc, ça ne change rien au problème.
Je pense qu’une des clefs de la mauvaise gestion de cette crise est à rechercher (une fois de plus ?) dans la mainmise de la génération des Boomers sur… tout ce qui NOUS concerne : ce sont leurs décisions, mais les conséquences sont systématiquement pour nous (tous).
Quant à l’idée très répandue qui consiste à dire qu’on sauvera le monde en mangeant bio et en achetant local, il faut vraiment être bobo pour y croire puisqu’en effet, à part des salades, cette crise révèle surtout qu’on ne produit plus rien, localement !
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