Une coquetterie, en vieux français, cela désigne une petite vanité, une vantardise, plus ou moins fondée.

Dans un récent article, en écho à l’annonce de Volkswagen de fermer Audi Bruxelles, j’en profitai pour faire une petite analyse de l’économie de la ville, qui m’avait permis de découvrir toute une série d’anachronismes, le moindre n’étant pas que 98% de l’emploi privé est le fait de sociétés de moins de 10 équivalents temps plein !!!

Concernant cet article, je terminai, à propos d’Audi Bruxelles, en indiquant que je ne serais pas du tout surpris d’apprendre que le site, équipé pour le montage de véhicules électriques, puisse être repris par une entreprise chinoise.

Bien au contraire, cela me paraissait même dans la suite d’autant plus logique des évolutions observables par tout un chacun que la plupart des voitures chinoises destinées au marché européen entrent en masse ou entreront en masse par Anvers-Zeebruges (terminal particulièrement bien équipé en ce qui concerne les automobiles, grâce notamment à Ford et à feu l’usine Mondeo).

Et aujourd’hui matin, que lis-je dans l’Echo ? Que le Chinois Nio, spécialiste de l’électrique, est candidat à la reprise du site Audi Bruxelles.

Vous me pardonnerez d’autant plus facilement cette petite coquetterie, j’en suis sûr, que vous êtes nombreux à apprécier une certaine clarté de vision, quand bien même il est à déplorer que celle-ci m’amène plus que fréquemment à des constats amers à propos de la façon dont l’Europe prétend gérer le futur de son industrie majeure.