Susceptible d’amener le pays sous tutelle de l’UE, la dette publique française, par habitant, est passée de 5.551 euros en 1988 à 45.509 euros en 2023.
Et on ne parle pas des « engagements » tels les retraites,…
Voilà des chiffres qui donnent probablement une meilleure idée du dérapage des finances publiques. En outre, dit comme ça, tout le monde se sent un peu plus concerné.
France : 2.779 milliards de dollars. Population : 67,97 millions d’habitants. Soit un PIB par habitant de 40.885 dollars.
Qui a envie de dire à tout un peuple quelque chose comme : « on », nous, les gouvernements successifs surtout depuis le début des années 80, vous a un peu endettés… Pour rembourser, il faudrait que vous bossiez comme d’habitude, mais que vous admettiez de ne gagner plus rien du tout pendant un an et deux mois. Dit comme ça, on se rend un peu mieux compte de l’ampleur du problème. Hors intérêts… Et hors « engagements » (les retraites).
Malgré ce qui est enseigné dans les grandes écoles depuis 1945, même les Keynésiens les plus convaincus le reconnaissent aujourd’hui : il est constaté qu’en moyenne, au-delà d’un ratio d’endettement de 75%, la dette publique a plutôt un effet négatif sur l’économie d’un pays, d’où, d’ailleurs, l’idée du Traité de Maastricht de la limiter strictement à 60% et l’idée des allemands et de quelques autres de s’y tenir.
Dette peut vouloir dire investissement, mais évidemment, à production égale, plus on est endetté, plus on érode sa capacité d’investissement, sans même parler de qui s’endette pour financer son train de vie.
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