A quelqu’un qui demandait à Oscar Wilde, qui avait été richissime très longtemps, essentiellement pour être né tel, comment il avait fait pour se ruiner, le célèbre auteur répondit : « très lentement au début et très vite à la fin ».
Pour quantité de cycles économiques, c’est pareil et c’est encore plus vrai pour ce qui concernent les États.
La faillite d’un État, comment ça arrive et comment ça se passe ?
Faisons un léger détour pour commencer.
D’abord, comme le disait John Pierpont Morgan, le fondateur, comme son nom l’indique, de J.P. Morgan, la toute première banque du monde, « Seul l’or est de la monnaie, tout le reste, c’est du crédit. »
Pourquoi ?
Parce que partout où il y a une dette, il y a un créancier en face, ce qui fait dire à Gordon Gekko, dans le premier Opus de Wall Street, que « c’est un jeu à somme nulle ».
À l’échelle mondiale, la balance du passif et de l’actif est nécessairement équilibrée.
Or, quand je suis un État, en principe, je paie toujours plus ou moins ma dette dans ma monnaie… que j’imprime.
Avant 1971, pour éviter qu’il y ait quelqu’un qui soit tenté d’imprimer beaucoup de papier-monnaie pour l’échanger contre un peu trop de biens et services au regard de la valeur dudit papier-monnaie, on rééquilibrait les échanges entre pays, les excédents et les déséquilibres commerciaux, avec de l’or, métal qui ne sert à rien en soi ou à peu près, mais qui est rare et avec lequel il est impossible de tricher.
Question : avec quelle monnaie pouvez-vous envisager de payer quelque chose dans n’importe quel pays du monde, Russie, Chine … compris ?
Voilà…
Vous avez déjà une petite idée…
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