Au début des années 1990, la Suède et le Canada étaient en état de faillite (= lisez : l’état Canadien et l’état Suédois étaient au bord de la cessation de paiement).

La Suède est aujourd’hui souvent citée en exemple à bien des points de vue.

C’est aussi, à titre personnel, un pays que j’admire.

Plus précisément, c’était certes avec un déficit plus important que la France, mais un endettement global plus faible et moins d’engagements (en matière de pension) et moins de pressions énergétique ou démographique par exemple, que la Suède s’est retrouvée au bord de la faillite et a totalement changé son fusil d’épaule. Du jour au lendemain.

Ce qui se sait moins, c’est que c’est un gouvernement socialiste qui est à l’initiative de ce changement, à une époque où la gauche pouvait avoir de vraies bonnes idées réalistes, très au-delà de ses aveuglements idéologiques, de ses dérives woke sponsorisées (que resterait-il du wokisme, sans subsides ?) et sa manie de ne plus rien faire d’autre que stigmatiser et diaboliser la droite, sinon « répartir » pour « gommer les inégalités »…

Il fut manifestement un temps où on s’est dit que penser à produire ce qu’il s’agit de répartir ne serait pas idiot, parce que répartir la pauvreté, ça n’arrangerait probablement personne.

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