Néo-fasciste ?

Je ne sais pas ce qu’est la définition officielle du fascisme et ça ne m’intéresse guère. Pas plus que celle du « néo-fascisme » ou du « post-fascisme ».

Ce que je sais, c’est que Benito Mussolini (journaliste de formation… un de plus) était un militant SOCIALISTE qui a été viré du parti socialiste italien parce qu’il prônait l’usage systématique de la violence, ce à quoi ledit parti se refusait (bravo à lui).

C’est alors qu’il créa le Parti national fasciste, le terme de « fasciste » étant choisi en référence à cette volonté de lutte armée, parce qu’il était censé rappeler le faisceau des fusils lorsque les soldats se regroupent.

Son programme était bel et bien « national » et « SOCIALISTE », comme d’ailleurs celui du Parti national SOCIALISTE des Travailleurs allemands (NSDAP en abrégé, le parti nazi de son cousin Adolf).

Madame Giorgia Meloni et son parti (Fratelli d’Italia), qui sont, eux, réellement à droite, contrairement aux deux précédents, ont été qualifiés et continuent d’être qualifié de « néo-fascistes » et de « fascistes »… ce qui va finir par poser de légers problèmes de cohérence à qui se veut à la fois outrancièrement critique sur le sujet tout en prétendant rester démocrate, vu les dernières élections en Suède, en France, aux Pays-Bas …

Voyons, dans le parti de Madame Meloni, le côté « national », puisque c’est manifestement celui qui permettrait le plus, le cas échéant, d’assimiler ce parti aux épouvantails précités.

Est-ce qu’elle et son parti rejettent l’Euro ? Non.

Est-ce qu’elle et son parti rejettent l’UE et ses instances ? Non.

Est-ce qu’elle et son parti rejettent l’OTAN et envisagent la sortie de l’Italie hors de l’Alliance atlantique ? Non.