Dans un orchestre symphonique, il ne viendrait à l’idée de personne que le violoniste se lève, courre jusqu’aux timbales, puis revienne reprendre son violon, le tout en évitant de bousculer sa voisine, qui elle, aurait dû se rendre à la flûte traversière dans le même temps. Non. Chacun joue sa partition, coordonnée par le chef d’orchestre, et c’est ça (1) qui fait que ça marche, et (2) qui fait que c’est beau.
L’harmonie semble être le cadet de nos dirigeants. Dirigeants professionnels qui dans leur immense majorité n’ont jamais rien accompli, et qui, non content de faire de plus souvent très mal leur métier, ont la passion d’expliquer à chacun comment mieux faire le sien.
Ils ont aussi, semble-t-il, la manie de plus en plus marquée de vouloir désorganiser les orchestres.
Une de ces désorganisations est à l’œuvre.
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