Les titres des GAFAM se sont effondrés en bourse, particulièrement celui de Facebook, devenu « Meta », mais dont le « F » originel est resté celui de l’acronyme « GAFAM » …
Amazon permet de résoudre de sérieux problèmes logistiques. Google permet d’effectuer des recherches sur la toile d’une façon incroyablement rapide et efficace. Microsoft permet d’être plus productif de façon confortable. Toutes ces entreprises ont bâti leur succès en répondant à des besoins véritables.
Facebook a eu du succès, car cela permettait aux gens de garder le contact entre eux, de se retrouver …
Meta ne correspond à aucun besoin : en l’espèce, le besoin est créé de toutes pièces dans le but d’être vendu.
Peut-être une raison de l’insuccès du concept.
Facebook reste profitable (4,4 milliards tout de même sur le dernier semestre – à titre de comparaison, Total réalise 15 milliards d’euros de bénéfice en 2021 et reste une entreprise moins valorisée que le célèbre réseau social, malgré sa décote), mais son pivot vers le Metaverse semble être clairement un échec.
Au-delà de cela, avec ou sans « F » (à part en sortant de chez le dentiste, ça risque d’être plus difficile à prononcer, GA’AM), pris dans leur ensemble, les GAFAM sont affectés par la chute de leurs revenus tirés de la publicité digitale : RGPD semble faire effet.
N’aurions-nous point attiré l’attention de nos lecteurs sur ces évolutions, il y a quelque temps déjà ?
Notez avec intérêt que le Dox Jones perd nettement moins que le Nasdaq, ce qui indique, peut-être, que la folie qui s’était emparée de la valorisation des valeurs « tech » prend gentiment fin…
Autre indice : du côté des « start-up », il est très net que cette idée, qui a pu un temps paraître obsolète, de rentabilité a refait surface avec vigueur.
Le mauvais sang serait-il simplement en train d’être purgé et les excès corrigés ?