Mario brosse

Nous sommes aujourd’hui le 21 juillet.

Certes, je vous ai écrit ce matin, comme tous les jeudis, lecteurs chéris.

Cela ne m’empêche nullement de rester attentif à l’actualité.

Et, si hier Boris Johnson a quitté (non sans une certaine classe) son poste de premier ministre de Grande Bretagne, aujourd’hui, l’actualité est Italienne.

Dans le but de réaffirmer son autorité, M. Mario Draghi a menacé de démissionner. Il est même allé un petit chouilla plus loin, en provoquant un vote de confiance.

Malheureusement pour lui, ce vote de confiance n’a pas pu avoir lieu dans des conditions normales car trois partis, le Mouvement 5 étoiles, la Ligue et même Forza Italia ont préféré boycotter le vote ! Grosse alliance de plusieurs partis à tendance plus ou moins « anti-Europe » contre l’ancien Eurocrate.

1. Draghi n’a donc pas d’autre solution que de démissionner aujourd’hui.

En juin dernier, nous exposions que la remontée des taux d’intérêt était le cauchemar de l’Italie et nous renvoyions à un article bien plus ancien dans lequel nous exposions combien on avait tendance à oublier que l’Euro est une monnaie unique et non commune.