M. B. Nettanhyaou

Nous sommes à trois semaines des élections américaines (05 novembre prochain).

Tout le monde se demande à quel point Israël va frapper l’Iran. Si les deux infrastructures de ports pétroliers du pays étaient détruites, le pays serait ruiné, renvoyé à l’âge de pierre, puisqu’à plus de 85% ses exportations reposent sur le pétrole. Si ce sont les infrastructures nucléaires, ce ne sera guère mieux pour la population. Si ce sont à la fois les infrastructures nucléaires et les poprts pétroliers, ce sera la catastrophe.

On y reviendra, mais on va faire un petit détour.

Le principe du terrorisme est celui d’un combat asymétrique.

En agissant de telle sorte qu’ils soient autant d’aiguilles à chercher dans une meule de foin, les « combattants » qui choisissent la voie du terrorisme prétendent s’inscrire dans une logique qui a pour but d’annihiler la supériorité militaire directe de leur adversaire.

Or, si les organisations terroristes existent, c’est aussi, comme l’aurait dit Giovanni Falcone à propos de Cosa Nostra, parce qu’elles s’appuient sur une « certaine acceptation » des populations au sein desquelles elles prospèrent.