On entend plus parler que d’elle partout. C’est la star du moment. L’inflation.
Certes… Mais laquelle ?
Selon moi, il y en a trois : d’abord, celle des prix en général. Celle-là pourrait ralentir, quand la Chine se remettra à fonctionner à peu près normalement, que la guerre en Ukraine se fera moins ressentir…
Celle qui est liée aux prix agricoles : elle risque de continuer encore un moment (guerre en Ukraine, climat).
Celle qui est liée aux prix de l’énergie et des matières premières : vu que celles-ci sont appelées à se raréfier de plus en plus, la tendance est structurellement inscrite sur une hausse de long terme.
Quant aux salaires, leurs prix dépendent aussi du type d’emploi. Or, à côté d’un chômage de masse qui reste élevé, les emplois sont de plus en plus qualifiés, voire hautement qualifiés… avec une nette inadéquation entre l’offre non qualifiée, pléthorique, et l’offre spécialisée, qui se raréfie à mesure que les besoins enflent. Il ne s’agirait donc pas d’une « vraie » inflation, mais plus d’un révélateur d’une mutation du type d’activités professionnelles, soit un phénomène de transition qui s’observe à chaque révolution industrielle.
Voilà, ça vous fait quelque chose de sympa à raconter lors d’un dîner en ville pour lancer une conversation, mais est-ce que ça fait vraiment avancer le Schwimblick, me direz-vous ?
Pour mes abonnés, oui.
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