Qui n’a jamais entendu prononcer ces paroles ?

Malgré l’exemple japonais, où les prix de l’immobilier s’affichent aujourd’hui au maximum à 30% en dessous des prix de 1991, il continue à se trouver pléthore de gens pour croire que « l’immobilier est un placement qui ne baisse jamais »…

Si la démographie d’un pays ou d’une zone géographique est orientée à la baisse, les taux d’emprunt plutôt pus élevés qu’avant et qu’on demande plus d’apports personnels, il me semble pour ma part mathématiquement difficile que les prix continuent à grimper indéfiniment.

Si, de surcroît, les pouvoirs publics exigent des investissements colossaux en matière d’isolation, de performance énergétique et autres joyeusetés, tout en surprotégeant les locataires et en interdisant d’indexer les logements qui « ne seraient pas aux normes », dans un contexte d’inflation générale, il me semblerait assez logique que la tendance baissière soit accentuée.

Et dans les faits, que constate-t-on ? Une baisse des prix, donc de la valeur du parc existant et une baisse liée notamment à une désertion progressive des investissements locatifs.

Était-ce vraiment à ce point imprévisible ?

Il ne manque plus que la fiscalité sur le patrimoine, notamment via les droits de succession, pour parachever le travail.