Les élites nationales des pays membres de l’UE sont ultra pro UE, ce qui n’a bien sûr rien à voir avec le fait que les politiciens nationaux des pays de l’UE sont nombreux à terminer leur carrière dans ce qui constitue la plus vaste et surtout la plus absolue zone offshore la planète : on n’y paie VRAIMENT aucun impôt. Rien. Nada. Zéro. Que dalle. Même pas la TVA sur les petits pois… (que les eurocrates et fonctionnaires européens peuvent acheter dans des magasins qui leurs sont réservés, en tous cas à Bruxelles et à Luxembourg, exactement comme leurs homologues du temps des apparatchiks de feu l’URSS).
L’UE, quant à elle, et si tant est qu’elle le remarque, ne comprend pas pourquoi les peuples des pays membres semblent l’aimer de moins en moins.
Le meilleur management réside dans l’exemple, non ?
Respecter les traités qu’on signe serait sans doute une bonne idée, par exemple…
Les allemands ferment leurs frontières. Au mépris du traité de Schengen, qui n’a pourtant pas été dénoncé. Ils n’en sont pas à leur coup d’essai : lorsque Madame Merkel avait décidé unilatéralement et sans prévenir personne d’accueillir 1,7 millions de migrants, elle ouvrait l’espace Schengen à ces personnes au mépris du même traité et donc aussi au mépris des engagements pris vis-à-vis de ses « partenaires européens. Amusant de voir que Madame Von der Leyen et d’autres commissaires critiquent la Hongrie pour son attitude en matière d’immigration… ça rappelle un peu l’histoire des inconnus expliquant la différence entre le bon et le mauvais chasseur…
Les français aussi ferment leurs frontières, mais « dans l’autre sens », en ayant dans le collimateur une autre catégorie de migrants…
Contrairement à ce que j’indiquais dans ma lettre hebdomadaire de la semaine dernière, le renforcement de l’Exit Tax a été voté ce 23 octobre, à l’Assemblée Nationale, en France : on repasse sur 15 ans, au lieu de deux.
C’est beau, la « libre circulation des personnes et des capitaux », fondement de l’UE depuis 1957…
On y croit tous toujours très, très fort.
Et pour les politiciens qui se délocalisent à Bruxelles en fin de carrière, prévoira-t-on une Exit Tax, M. Barnier :vous qui avez été Commissaire Européen, bénéficiant des privilèges précités, qu’en pensez-vous ?