Ce n’est un secret pour personne que, depuis 1945, l’ordre international repose sur des organisations internationales mises en place par les Occidentaux, et surtout les USA, ce que « nous » reprochent d’ailleurs de plus en plus les autres pays du monde, sans même parler du point de vue de la Russie ou de la Chine.
Les USA, qui sont les premiers financiers du FMi et le « Golden Sponsor » de l’OCDE ou du G7 ne se contentent pas de menacer d’envahir le Panama ou le Groenland, c’est-à-dire des pays amis !? Le Groenland dépendant du Danemark, autant déclarer de suite al guerre à l’Europe…
Au passage, bon courage pour aller faire la leçon à la Russie à propos de l’Ukraine ou la Chine à propos de Taïwan après ça).
Il ne s’agit pas seulement des frasques de M. Trump, non encore investi ou de M. Musk, qui ferait bien d’observer un devoir de réserve plus grand depuis qu’il est appelé à devenir conseiller d’état de son pays d’adoption.
Non. Il s’agit bel et bien de décisions officielles, comme celle-ci, par exemple. Les USA, par la voix de M. Bide, toujours en fonction, décident de menacer de sanctions non seulement la Cour Pénale Internationale, mais aussi les personnes qui aideraient la Cour Internationale à rechercher des crimes de guerre dans les opérations israéliennes à Gaza.
Mais ce ne sont pas seulement les personnalités politiques qui font un énorme pas de côté par rapport à la logique qui prévalait depuis 1945.
La semaine dernière, Blackrock, le plus grand gérant de fonds au monde et le leader de l’Investissement Socialement Responsable (1.000 Mds $ d’investissements selon les critères ESG) a pris une décision aussi importante que symbolique.
Il s’est retiré du programme d’initiative climatique de l’ONU (un groupe de gérants de fonds qui s’étaient engagés à supporter le but de réduire à zéro les émissions de CO2 d’ici 2050).
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