La semaine dernière, nous évoquions la fin du « quantitative easing », en Europe, qui engendrera la fin des taux négatifs.
C’est même le but avoué de l’opération : selon la BCE, pas du tout influencée comme chacun sait, les taux négatifs sont un boulet à 7 milliards d’euros pour les banques, car ils rognent leur rentabilité.
Le petit souci, c’est le temps d’ajustement entre la fin de ces taux négatifs et l’effet de la fin du quantitative easing sur la solvabilité desdites banques, vu que les actifs qui les sous-tendent sont survalorisés en raison dudit quantitative easing, et le début du retour à une rentabilité normale, due à un loyer de l’argent revenu à la normale.
Dans l’intervalle, ça pourrait secouer.
Pas d’affolement, avec des états surendettés et des politiciens à la fois aussi incompétents et aussi compréhensifs avec les banques, ça va aller, puisqu’on vous le dit : ça secouera surtout pour le contribuable, mais personne n’a envie de remettre en cause, fondamentalement, un système si bine huilé… jusqu’à ce qu’on en soit au point où plus personne n’aura confiance en la monnaie.
Serait-ce la raison pour laquelle les Chinois ont encore augmenté leurs achats d’or ?
Possible. Mais ils ne se contentent pas que de ça…
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