La Banque Centrale Européenne (BCE) vient de baisser ses taux directeurs pour la première fois depuis 2019, passant le taux sur les dépôts de 4 % à 3,75 %.
Certains pensent que la baisse va continuer partout en Europe, au niveau de la BCE et au niveau des pays membres.
Ceux qui parient là-dessus parient aussi sur une re-valorisation avec un multiple de l’ordre de « x 6 ou 7 » par rapport à la baisse des taux. En clair, -0.01% = une hausse du prix des obligations existantes sur la marché secondaire des obligations longues étatiques de +0,06% à +0,07 %.µ
Et ceux qui spéculent dans ce sens à niveau prennent dès aujourd’hui leurs positions en conséquence parce que dans la nomenclature légale les obligations d’état sot considérées comme du placement « sans risque » d’une part (du point de vue légal et uniquement de ce point de vue) et qu’ils peuvent donc spéculer sur des actifs dits « sûrs » en étant certains, absolument et résolument certains qu’ « on » ne pourra rien leur reprocher si l’avenir leur donne tort.
Ceci dit, pour l’instant, les états Européens Et l’union européenne ont un intérêt direct à « fourguer du papier » et générer du mouvement sur leurs dettes.
Les baisses des taux d’intérêt influencent directement les rendements de l’ensemble des produits financiers car, lorsque les taux montent, les investisseurs, surtout institutionnels « re-basculent » leurs portefeuilles massivement en vendant des obligations pour acheter des actions. Et inversement. Donc, « on » refroidit un peu les marchés actions en agitant les marchés obligataires alors que la plupart des échéances étatiques importantes obtenues vers 2016-2017 à des taux zéros va devoir être re-financée… à des taux infiniment supérieurs.
On a évoqué la chose récemment très en détail (ce 16 janvier dernier, ici).
On va un peu continuer.
Login To Unlock The Content!This content is locked