Il y a peu, j’ai critiqué Monsieur Ridelle, l’auteur d’un ouvrage autobiographique rédigé à propos de la création de Criteo, sa société, d’origine française et cotée sur le Nasdaq.
Monsieur Ridelle, qui outre ce qui précède concernant l’endroit où sa société est cotée, ne se cache pas de vivre en Californie, disait en substance que la France était un paradis pour entrepreneur qu’il fallait bénir plutôt que de le critiquer.
Je n’avais donc pas manqué de souligner que Monsieur Ridelle appartient à cette catégorie (gauchisante me semble-t-il et, en tous cas, extrêmement agaçante pour un esprit Cartésien épris de cohérence) de gens qui prêchent de faire ce qu’ils disent et certainement pas ce qu’ils font.
Ayant terminé son ouvrage, je n’ai pas tout à fait changé de point de vue, non (après deux ans d’activités, ayant réalisé, grâce aux 3 millions d’euros de fonds reçus et dilapidés en France, et avec toute une équipe, un chiffre d’affaires mirobolant de … 3 euros sur un mois – au bout de deux ans, avec 3 millions de capitaux, à plusieurs, je le répète – , il s’est tourné vers Londres pour être sauvé par un fonds tout ce qu’il y a de Britannique, qui a fort bien fait de lui remettre une rallonge de 4 millions, puisqu’il a fini par décoller, ce qui l’a d’ailleurs immédiatement amené à joindre le geste à la parole, partant immédiatement s’établir avec femme et enfants en Californie). Au passage, on y lit clairement que pour lever des capitaux, il vaut mieux se tourner vers les pays de l’Anglosphère (des pays où les gens DOIVENT investir pour leurs vieux jours, soit dit en passant).
Mais, il faut reconnaître que son analyse des forces et faiblesses des deux cultures dans lesquelles il baigne quotidiennement ne manquent ni de bon sens, ni d’un enthousiasme communicatif.
C’est même extrêmement instructif.
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