Imaginons un pays dans lequel on a multiplié et empilé les niveaux de pouvoirs, comme on l’a fait en Belgique, d’abord, et plus récemment mais beaucoup plus vite et beaucoup plus fort en France, ensuite… et comme on est en train de le faire, quoique beaucoup plus raisonnablement, au Grand-Duché.

Chaque niveau de pouvoir va donc avoir son mot à dire pour quantité de projets, surtout les plus importants.

Imaginons quatre niveaux de pouvoirs. Cet exemple est simple et on ne peut plus réel et courant : l’UE libère des fonds, dont l’usage doit être approuvé au niveau national, puis au niveau régional, puis au niveau local.

Chaque niveau a aujourd’hui le pouvoir de bloquer le projet, de dire « non ». Ce qui signifie que même quand un niveau dit « oui », ce « oui » n’a rien ni de certain, ni de définitif.

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