Les industries extractives en question

Il va falloir augmenter la production de métaux dans de très larges proportions dans les prochaines années.

Cette industrie bien particulière va être soumise à de très fortes pressions :

• La raréfaction nécessite de plus en plus de capitaux, du fait du besoin de mettre en œuvre des moyens techniques de plus en plus importants et sophistiqués
• Les évolutions géopolitique ne vont pas aider du tout le secteur,
• L’intégration des critères « ESG » (Environnementaux, …) : les industries extractives et minières sont purement et simplement les plus polluantes de toutes, d’après le classement de l’ONU, juste devant le recyclage de batteries, ce que semblent superbement ignorer tous les partisans des voitures et autres gadgets électriques. Il va de soi qu’on ne va pas chercher ces métaux rares à la petite cuiller. Si cette pollution était prise en compte, aucun ingénieur n’est certain qu’une voiture électrique est moins polluante qu’une voiture diesel. Quoiqu’on en pense, étant donné qu’on finira quand même par ne plus avoir de pétrole, de toutes façons, il n’y a pas cinquante pollutions… pardon, solutions. Donc, la question importe peu, en définitive.

Le point de l’intégration des critères « ESG » est évidemment critique : les pays les plus impliqués dans ces normes vont (à nouveau) défavoriser leurs industries…

Quoiqu’il en soit, la « guerre des métaux rares » représente des opportunités :