C’est le combat vendu par la presse de masse en Europe, combat qui oppose les pays du Nord (Pays-Bas, Suède, Danemark, Finlande) supposés vertueux (= présentés comme tels) et économes de leurs finances publiques à ceux du sud (Italie et consorts), ces vilaines cigales budgétaires.
Or, cette distinction est fausse, les frugaux n’étant pas ceux qu’on croit, comme nous l’avions pointé dans le courant du mois d’avril : les Italiens n’ont pas de leçon à recevoir des Hollandais (chefs de file des « frugaux Nordistes »), ni des Allemands. Hors intérêt, pendant 24 des dernières années, les Hollandais et les Allemands se sont plus endettés au niveau public que les Italiens, qui trainent donc surtout le poids d’un passé qui remonte aux années 70.
C’est extrêmement instructif de poser ce constat puisqu’il est vrai, par contre, qu’on peut observer, dans ce pays (l’Italie), tout le poids actuel d’une dette héritée du passé (la dette de l’Italie est à 133 % du PiB et seulement à 49 % pour les Pays-Bas).
Mais,…
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