Les Britanniques et le nouveau Grand Jeu

Londres n’a pas sombré dans l’apocalypse.

La Grande Bretagne se porte déjà très bien, à telle enseigne même que des grands médias continentaux commencent à se demander si ce ne serait pas les Anglais qui auraient un peu raison.

La Grande-Bretagne reste « la » start-up Nation de l’Europe : à elle toute seule, elle draine plus de capitaux que Paris et Berlin réunies.

La Grande Bretagne contribuait à concurrence de 17% au budget de l’Union Européenne. Vu que l’Europe n’entend pas réduire sa voilure d’un cent, les pays qui restent à bord du Bateau Europe devront compenser ces 17%.

Dans le même temps, la Grande Bretagne (au lieu de financer le développement des pays de l’Est, soit dit en passant, parce que c’est bien là que va votre/notre argent) va se retrouver avec SES 17% du budget de l’Union Européenne à investir dans SON économie.

Et que va-t-elle en faire ?

Elle va commencer par créer le plus important projet d’infrastructure de toute l’Europe de l’Ouest : un TGV destiné à relier Londres au Nord du Pays.

Budget ? 100 milliards (un peu plus que tout le budget du Grand Paris qui, jusqu’ici, tenait largement la dragée haute à tous les autres).

Pour qui ? Pour la Chine.

Pourquoi ?