La « pénurie des semi-conducteurs » n’est pas uniquement due à « la Chine », mais bien aux relations extrêmement tendues entre la Chine Continentale et le premier producteur de semi-conducteurs au monde, à savoir Taïwan qui, à un moment d’insouciance, avait délocalisé une partie de ses usines chez son puissant voisin.
Voici une des très nombreuses raisons pour lesquelles je vous rebâche les oreilles à propos de la Chine et de Taïwan depuis plus d’un mois.
La semaine dernière, nous en étions restés au fait qu’à Taïwan, même si la démocratie n’a connu son avènement qu’au milieu des années 80, liberté et démocratie s’affrontent au « modèle Chinois » jusqu’au sein des discussions générationnelles, les anciens étant à la fois nostalgiques de la Chine et admiratifs de ses performances économiques.
La Chine ne veut que des vassaux et elle exerce des pressions sur les gouvernements qu’elle juge illégitimes : hier, Hong-Kong, aujourd’hui, Taïwan.
Ces pressions sont particulièrement sensibles sur les personnes les plus riches et sur les gouvernants, car c’est le moyen le plus facile de contraindre l’ensemble de la société. Les Chinois ne sont pas plus c… que leurs grands rivaux du moment. Dans la guerre des Gaules, César avait déjà relevé ce point, qui n’a nullement échappé aux Américains lorsqu’en la libérant, ils ont aussi quelque peu conquis l’Europe, quoique sous une forme douce : combien sont payées « nos » élites européennes ? Combien paient-elles d’impôts en Europe ? Pourquoi, de plus en plus, les instances de l’UE recopient purement et simplement les textes qui lui sont fournis par l’OCDE ? Quelle est l’origine de l’OCDE ? Quelle est la nationalité majoritaire de son personnel inamovible ? Pourquoi tout journaliste qui, de près ou de loin, cherche à attirer l’attention sur cet état de fait est-il muselé ?
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