Le 29 mars est la date prévue pour la sortie officielle du Royaume Uni des institutions de l’Union Européenne.

Le mois d’octobre était prévu pour fixer un accord, qui n’aura absolument pas lieu, essentiellement car les parties sont diamétralement opposées sur la question de l’Irlande (du Nord).

Le pays qui « nous » quitte (si tant est qu’il ait jamais été « avec nous ») est donc engagé sur une voie différente. Voyons un peu si cette voie semble ou non meilleure que « la nôtre ».

Surtout connu, économiquement, dans l’imagerie populaire qu’on peut s’en faire pour avoir été à la pointe de la révolution industrielle, le Royaume Uni a ensuite été à la pointe du recul économique et de la désindustrialisation, se faisant, au passage, doubler par la France, d’abord, puis l’Italie, ensuite. Tous ses fleurons automobiles sont ainsi passés à l’étranger (Rolls-Royce appartient à BMW, VW détient Bentley, Jaguar-Land Rover appartenant à l’indien Tat) quand ils n’ont pas été liquidés au passage (Rover).

Pour beaucoup, pourtant, on en est resté là de l’image économique de la Grande Bretagne, alors pourtantq u’elle est repassée de longue date devant l’Italie, et il y a trois ans devant la France. Symbole automobile de cette renaissance, Aston Martin, la voiture de James Bond est repassée sous pavillon britannique, suite à sa revente à David Richards et Prodrive.

Toujours pour s’en tenir à l’automobile, Jaguar-Land Rover gagne aujourd’hui plus d’argent que BMW, par exemple.

C’est un pays qui s’est redressé, qui a décidé de quitter l’Europe et entre autres choses pour la raison suivante.

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