Berne. Dans une Brasserie (la Brasserie Lorraine), un groupe composé exclusivement de chanteurs blancs, mais qui portent des Dreadlocks et chantent du Reggae voit son concert annulé, par ladite Brasserie où ils se produisaient, notoirement « à gauche », au motif qu’il s’agissait là d’une intolérable « appropriation culturelle ».

A titre perso, devrai-je donc interdire  l’accès de tout lieu où j’en ai le pouvoir à tout africain portait un costard-cravate ? Je serais curieux de découvrir ce que penseraient nos joyeux brasseurs gauchistes d’une telle attitude qui ne consisterait en rien d’autre que pousser leur démarche jusqu’au bout.

Quoiqu’il en soit, cette affaire qui a fait grand bruit en Suisse alémanique, vient de se clôturer provisoirement par une décision prise sur la base d’une plainte de l’UDC pour racisme anti-blanc, plainte accueillie et relayée par le Ministère public bernois, le Tribunal ayant condamné par ordonnance pénale la Brasserie Lorraine pour « discrimination raciale », mettant ainsi un coup d’arrêt provisoire au wokisme et à la cancel culture.

Motivation du jugement : à suivre le raisonnement même de la Brasserie, si le groupe était « foncé » et pas blanc, il pourrait continuer de se produire à la Brasserie Lorraine, et il y a donc bien discrimination raciale.

Ça paraît assez logique et cohérent, non ?

Une fois plus, vive la Suisse libre !