Monsieur Tavarès a repris les rênes de Peugeot (PSA), alors que le groupe était au bord de la faillite.

Après avoir redressé l’entreprise en un temps record (entre 2014 et 2016), il a racheté Opelà General Motors et a fait renouer Opel, qui était en perte depuis des années, avec la rentabilité, et ce à vitesse VV prime (fin 2017).

Ensuite, il a créé le groupe Italo-Franco-Américian « Stellantis », et l’a hissé dans le « top 20 » des entreprises les plus rentables de la planète !!!

Et,… on le vire, alors que l’ensemble du secteur automobile européen est en crise, sous l’effet conjugué de politiques écologiques largement irresponsables ou, en tous cas, beaucoup trop rapides…

On le vire après avoir critiqué quasi-systématiquement le fait qu’il ait été très bien payé, étant rappelé que son salaire et ses bonus sont fixés par… l’assemblée générale des actionnaires sur proposition du Conseil d’Administration du groupe, comme dans tous les groupes. Autrement dit, ce n’est pas lui qui fixait ni son salaire, ni ses bonus.

Malheureusement, et même si ce n’est que mon avis, il n’est ni le premier, ni le dernier à avoir fait du bien à la France et à un de ses fleurons industriels et à « être remercié » de la sorte, dans tous les sens du terme.

Et on s’étonne que les plus motivés des jeunes français s’expatrient de plus en plus…

Pas forcément uniquement un problème de fiscalité et de superstructures sociétales, mais peut-être aussi un « léger » problème de mentalité.

Au fait, il a entrepris et créé quoi, M. Mélenchon ? Combien d’emplois créés ou simplement maintenus grâce à lui ?