Qu’est-ce que le luxe ?
On pourrait gloser pendant longtemps sur le sujet, mais pour pas mal de gens, à bien y regarder, cela devrait être le temps et la liberté d’en jouir, l’espace… ce genre de choses.
Aujourd’hui, c’est business du paraître, un commerce extrêmement lucratif des vanités. A ce petit jeu qui consiste à présenter non seulement des produits de qualité d’une finition irréprochable, ne s’agirait-il pas, de plus en plus, de vendre surtout une image, de manipuler l’imaginaire des gogos qui peuplent cette planète ?
A la fin du (très bon) film « l’avocat du diable », ce dernier, en la personne d’Al Pacino, déclare : « Vanity ! Definitely, my favorite sin. »
Monsieur Arnault, quant à lui, première fortune d’Europe, fortune construite au départ de Roubaix, ce qui n’était pas gagné d’avance, et seul Européen du top IV mondial, déclare volontiers qu’il est à peu près certain que dans cent ans, les gens voudront toujours boire du champagne, et que cela lui paraît plus sûr que la marque de leur ordinateur préféré.
Observons d’un peu plus près ce joli monde extérieurement bien lisse.
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