Le « vieillissement de la population, c’est quoi ? »

En 2022,

  • Les hommes vivent en moyenne jusque 80 ans,
  • Les femmes, jusque 84 ans

En 2070,

  • Les hommes vivront ne moyenne jusque 8 ans,
  • Les femmes jusque 90 ans

Cela signifie entre 6 et 8 années de plus de pensions à financer.

Or, comme chacun sait, il y a eu il continue d’y avoir de moins en moins de naissances.

Ce qui se sait moins, c’est qu’en 1967, quand la plupart des normes actuarielles qui sous-tendent le financement des pensions légales par répartition ont été bâties en Europe, moment où l’âge de la pension correspondait quasi à celui du décès, il y avait… sept personnes actives pour une personne pensionnée. Et j’ajouterai que parmi les actifs, il y en avait deux tiers dans le secteur privé : cette proportion là s’est purement et simplement inversée en France et en Belgique, alors qu’elle est restée inchangée en Suisse et quasi inchangée en Allemagne.

De sept personnes actives pour un pensionné en 1967, on va passer, toutes choses égales par ailleurs (pas de guerre, …) à 2,43 personne actives pour un pensionné en 2040, … avec une espérance de vie qui s’allonge… (source : Bureau Fédéral du Plan, en Belgique).

D’après le Gouvernement belge, 50% des belges pensionnés ne s’en sortent déjà pas aujourd’hui avec leur pension légale (source : www.sfpd.fgov.be ).

Les dépenses mensuelles moyennes d’un/une pensionné/pensionnée célibataire (puisque leur nombre augmente aussi) s’élèvent à 1.733 € et à 3.330 € pour un couple.

Aujourd’hui, seules les pensions des fonctionnaires permettent d’envisager ce coût sereinement.

Pour les autres, il va falloir compenser, d’une manière ou d’une autre.

Voilà pour le volet : « pensions ».

Par ailleurs, imaginons en effet que l’intelligence artificielle progresse comme il est permis de l’envisager.

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