Il y a peu, nous avons évoqué le cas des Pays-Bas, ce paradis fiscal « Number One » et pourtant méconnu.
Elargissons notre angle de vue… ce qui va nous prendre un peu de temps : cet article sera donc divisé en trois parties.
A mon sens, le BeNeLux et plus particulièrement encore le BeLux sont deux pays extrêmement liés à l’ordre mis en place du côté occidental au lendemain de la seconde guerre mondiale.
L’UE a-t-elle véritablement un avenir ? On pense ce qu’on veut de l’exemple anglais, l’Angleterre ayant réussi l’exploit, en réalité déjà réalisé par la Norvège et la Suisse, de conserver l’accès au marché commun sans plus devoir contribuer aux frais de l’Union, cet exemple fera‑t‑il des émules ? Nul ne le sait.
Ce qui est certain, par contre, c’est que les Français et les Allemands ont créé en 2019 leur propre Parlement binational appelé à être élu au suffrage universel direct, tandis que l’Assemblée Nationale et le Reichstag ont un ordre du jour commun chaque jeudi : c’est dire si ces deux grands pays ont foi dans l’avenir des institutions de l’Union.
A mon sens, l’UE et l’euro (monnaie « commune » et non unique, qui affaiblit structurellement la monnaie de cette zone économiquement non homogène) sont en danger.
Sachant que largement plus de 25 % du PIB belge est enregistré à Bruxelles, où est également concentré l’essentiel de la consommation à forte marge du pays, s’il y a bien un pays qui devrait se tracasser de l’avenir de l’UE, de ses institutions et de sa monnaie, c’est bien la Belgique.
Et pourtant…
Non loin de là, sur la route de Strasbourg, le Grand-Duché de Luxembourg est le deuxième pays qui serait le plus directement concerné.
Et pourtant…
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