La semaine dernière, nous avons donc commencé avec un texte qui partait de la baisse annoncée des taux directeurs de la BCE.

Nous avons rappelé le contexte international, d’abord, et le fait que pour rester attractif, un pays n’a guère d’autre choix que d’augmenter ses taux, surtout s’il est déjà très endetté et que la contraction économique qui pourrait résulter de ses divers problèmes, à commencer par celui de son approvisionnement énergétique, fait craindre un risque accru de défaut dans son chef.

Nous avons souligné que c’était d’autant plus vrai lorsque les créanciers asiatiques et moyen-orientaux sont moins nombreux à se bousculer au portillon précisément au moment où le nombre de pays qui doit faire appel à eux a tendance à grandir, tout comme se multiplient les échéances qui appellent un renouvellement… à un taux plus fort (= phénomène connu de très longue date des économistes sous le nom de « trappe à dette » ou « piège de la dette », et c’est en raison de ce genre de configuration que l’Espagne, qui fut un temps le pays le plus riche du monde, ne s’est jamais relevée… c’était vers le seizième siècle).

Il nous semblait donc que le six juin serait le moment d’une hausse de taux très passagère.

Les plus attentifs auront remarqué que nous avons aussi évoqué le fait que la Grande-Bretagne, elle, s’abstenait bien de baisser son taux et continuait donc à « raffler la mise » sur les marchés internationaux.

S’en sont suivis des considérations plus vastes, et le lecteur serait sérieusement en droit de se demander si nous savons où nous allons. Oui, nous le savons. Et le lien avec ce qui précède n’est point oublié.

Donc, comme je le disais : poursuivons.

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