Les tensions croissantes entre la Chine et les USA sont dominés par la volonté de ces derniers de diminuer leur dépendance à l’égard de la Chine, d’une part, et d’éviter la fuite de technologies vers ce pays, d’autre part.
En arrière-plan figure aussi, dans une moindre mesure, l’idée de rapatrier des industries, ce qui suppose de récupérer un certain savoir et surtout un certain savoir-faire qui a pu se perdre en chemin.
Dans cette logique générale, m’était avis que l’Inde était d’autant plus en pôle position pour tirer son épingle du jeu qu’il s’agit aussi d’un pays volontiers anglophone plutôt démocratique et qui se défie voire s’oppose, historiquement, à la Chine.
Parallèlement, nous avons eu à de nombreuses reprises l’occasion de souligner que le Japon tirait déjà TRES bien son épingle du jeu asiatique, puisqu’il est quasimment le seul pays où il est possible d’investir plus que massivement dans cette zone d’hyper-forte croissance, tout en restant dans le monde occidental et en se positionnant de façon à profiter d’un rattrapage du Nikkeï, qui est resté paralysé très longtemps après 1991.
Eh bien, les Japonais eux-mêmes ne voient apparemment pas les choses de cette façon.
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