Le Conseil d’État français a condamné l’État à une astreinte de 20M€ pour ne pas avoir réussi à faire baisser assez vite la pollution atmosphérique en France (l’argent sera réparti entre plusieurs associations/organismes publics liés à l’environnement).
Pourquoi ? Parce qu’il est des accords, y compris internationaux, dont les délais sont liants et doivent être respectés.
La Suède est le pays qui s’est le plus engagé dans le cadre des accords de Paris, qui engageaient les pays, sur une base volontaire, à réduire d’autant leurs émissions de CO2 endéans tels délais.
Ou, pour le dire autrement, le traité invitait les pays signataires à se fixer de véritables objectifs en matière de CO2 ET une date à laquelle ces objectifs devraient être atteints.
À ce petit jeu, c’est la Suède qui s’est montré le pays le plus ambitieux à la fois en termes d’objectifs (élevés) et de délais (courts) et qui se révèle aussi celui qui est le plus en ligne avec ces objectifs, ce qui en fait le leader des nations qui souhaitent faire évoluer leur politique industrielle vers une industrie « plus verte ».
Dans ce cadre, et notamment pour rester cohérent avec une politique qui pousse les véhicules automobiles électriques, la Suède vient de décider de rebâtir des centrales nucléaires.
Au moins, les Suédois peuvent-ils raisonnablement espérer disposer d’énergie électrique à l’heure où ils sont, comme partout, vivement incités à acheter des véhicules électriques, preuve que dans un pays donné, même des dirigeants peuvent comprendre des équations simples et en tirer les conclusions qui s’imposent.
Par ailleurs et toujours à propos d’énergie électrique, la semaine dernière, j’avais écrit un article à propos d’EDF, et certains de mes lecteurs m’ont posé une question.
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