La situation paraît confuse. Résumons-là.

Le confinement aurait d’ores et déjà détruit plus de vies qu’il n’en aurait sauvées. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le Figaro. Si. Figaro : là !

Plus exactement, le figaro relaie l’analyse d’un think tank, « GenerationLibre » (en un mot et sans accent !?), qui a estimé le rapport coût-bénéfice de la gestion de la crise sanitaire.

Pour ceux qui s’ennuient le soir comme pour les passionnés de mathématiques, le détail des calculs est expliqué par Le Figaro.

Je vous en fais grâce. Je passe directement au résultat et je dirais que le bulletin de nos dirigeants risque bien de ne pas être très brillant : d’un côté 500 000 années de vies « gagnées » (= 100 000 morts en moins x 5 ans d’espérance de vie restante en moyenne chez les personnes décédées).

De l’autre, 1,2 million (plus du double, donc) de vies d’ores et déjà « sacrifiées » par les pertes de revenus et la bascule dans la pauvreté qui réduisent l’espérance de vie globale, et on ne parle même pas de la santé mentale, de l’enseignement, … Et on ne connaît pas encore le nombre de faillites qui couvent…

Si vous êtes assureur ou militaire et que vous gérez les choses comme ça, vous perdez la bataille, la guerre ou vous conduisez votre entreprise à la faillite.

Le vaccin nous sauvera-t-il ?