Lisez n’importe quel bouquin à propos de la crise de 1929 aux USA, et vous y découvrirez que ce qui a été le plus mal ressenti, c’est la privation… de pétrole et de mobilité.
Les Américains pouvaient apparemment supporter à peu près toutes les privations sauf celle qui est probablement la plus emblématique de la liberté : la liberté effective de se mouvoir.
Or, dans la transition énergétique qui s’amorce, il n’est pas du tout certain que nous arriverons à nous mouvoir demain aussi librement que nous nous déplaçons aujourd’hui.
Indépendamment d’une autonomie encore limitée et de contraintes d’utilisation (ex. : temps de recharge) conséquentes, les batteries mobilisent donc, comme chacun le sait, des métaux RARES, ce qui laisse supposer qu’il n’y en aura peut-être pas pour tout le monde.
La chaîne d’approvisionnement qui va de la collecte de ces métaux rares à la production desdites batteries n’est, pour l’instant, pas du tout le point fort des Occidentaux.
La technologie électrique a été largement imposée par les pouvoirs publics qui n’ont pas forcément pris en compte des risques que, tout comme d’autres, je perçois comme extrêmement importants.
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