Pas besoin d’avoir fait de longues études en linguistique pour comprendre que ce titre signifie, en Italien, « la loi est égale pour tous ».
C’est un peu comme la devise de la Belgique, « l’union fait la force », un « qualificatif » à propos desquels les scouts auraient ajouté le commentaire : « à acquérir ». Ou alors, une légende pour enfants crédules.
En effet, Sorpresa ! Le gouvernement Italien a tenté de sortir une taxe spéciale sur les profits des banques… Une taxation rien que de leurs profits à elles.
Choquant ? C’est à voir. Ce ne sont pas des entreprises comme les autres. Cela fait belle lurette qu’elles ne prêtent plus l’argent des déposants, mais servent de courroie de transmission à la diffusion de crédit sur la base de création monétaire pure et simple, rôle qu’elles remplissent de façon très discutables… tandis que, contrairement au autres entreprises commerciales, quand elles font n’importe quoi, « on » les sauve au lieu de les laisser faire faillite, ce qui serait quand même un message très clair pour les banquiers qui auraient envie de faire des c…ies.
Alors ? Si elles ont des privilèges dans un sens, pourquoi pas, en effet, le leur faire payer dans l’autre ?
Ce qui me choque, ce n’est pas que cela vise les banques, c’est qu’à propos d’à peu près tout et n’importe quoi, aujourd’hui, la Charte Fondamentale des Droits de l’Homme et nos principes constitutionnels sont bafoués, le plus souvent par ceux-là mêmes qui prétendent faire la morale aux autres !
Ce qui me paraît assez binaire, assez mathématique, c’est que soit la Loi est égale pour tous, soit elle ne l’est pas.
On n’est pas enceinte à moitié.
Voilà pour le droit.
Economiquement…
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