On a beaucoup entendu beaucoup parler de M. Macron et de son pré-Davos, à Versailles au point d’avoir pu, ailleurs en Europe, avoir l’idée du retour fracassant d’un Cocorico-chauvinisme.
Au premier rang des nations que cela crispe, nos amis britanniques, bien sûr.
Eh, non … Ils n’ont toujours digéré la bataille d’Hastings (1066, Guillaume le Conquérant prend le contrôle de l’Angleterre et instaure les bases étatiques de ce pays, bases qui prévalent toujours aujourd’hui : on y parle de « Law french » pour l’anglais juridique, c’est dire). Pour nombre d’anglais, le fait de savoir qu’ils ne sont rien de plus qu’une colonie française qui a mal tourné leur reste entre les dents. Lafayette, volant au secours de l’insurrection et de l’indépendance américaine n’a pas dû aider. L’idée que leur « Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais » n’existe plus, alors qu’avec ses DOM et ses TOM (Départements d’Outre-Mer et Territoires d’Outre-Mer), la France représente, en eaux territoriales , la deuxième surface maritime mondiale derrière les Etats-Unis est sans doute une réalité aussi insupportable à nombre de buveurs de thé que le fait que depuis quarante ans, la France est économiquement plus que régulièrement devant eux. Rappelons aussi qu’un de leur sport national, le « Tennis » (qui viens du mot français, « tenez ! », prononcé à la m.. ; moi l’n…), est un pur produit d’importation français. Et je pourrais continuer comme ça pendant un bon moment.
Vous me trouvez dur ? Pourquoi serais-je indulgent et aurais-je des égards pour des cousins qui, pour nous, en manquent singulièrement ? Le Brexit les avait amenés à la mettre un peu en veilleuse avec leurs rancoeurs traditionnelles et leurs complexes, mais les voilà repartis.
Nous aussi, on est repartis.
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