Il n’y a pas que les États qui sont dépendants de ceci ou cela.
Dans certains pays plus encore que dans d’autres, et la Belgique comme la France sont ex-aequo sur la première marche du podium, la population est devenue accro à l’État.
Se rendons-nous bien compte qu’« On » demande tout à l’État : on attend désormais de lui qu’il lisse les prix du gaz ou du pétrole, c’est-à-dire qu’il compense les effets d’un marché… même si ce n’est pas tout à fait vrai, en l’occurrence, s’agissant de prix publics qui dépendent plus que largement de l’État en ce qui concerne ces deux produits…
Mais, l’État lui-même ? Comment fait-il pour réaliser ce genre de miracle ?
On connaît le capitalisme. Certains ont des idées pour produire. Ils se font financer par des épargnants. Ils produisent et, si ça marche, tout le monde gagne. Si ça marche, c’est-à-dire s’il y a suffisamment de demande solvable au rendez-vous.
Le dettisme, c’est différent. Au travers de banques centrales, l’État émet des quantités invraisemblables de monnaies, qui sont prêtées à certains, mais pas à d’autres. Ceux à qui cet argent est prêté sont parfois (de plus en plus souvent) dispensés de rembourser : c’est un sport éminemment plus facile et confortable. Mais ne serait-ce pas aussi un sport plus dangereux ?
La fin de cette joyeuse partie ne serait-elle pas pour TRÈS bientôt ?
C’est clairement ce que je pense : plusieurs éléments de l’actualité me le font penser. Je vous expose pourquoi.
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