L’évolution de la démographie est quelque chose d’impossible à prévoir à très long terme, mais très facile à anticiper sur une période de l’ordre de 40 ans. Et donc, c’est encore plus faciel d’envisager la situation d’une année à l’autre.
A partir de 2025, il y aura plus de décès que de naissances en France, en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg.
Ce n’est, bien évidemment, pas du tout une bonne nouvelle pour l’immobilier : s’il s’agit bien d’un besoin primaire, encore faut-il que les besoins croissent, ce qui suppose, au-delà des taux d’intérêt, de l’accès au crédit, de la capacité de remboursement et autres paramètres, d’avoir aussi une population solvable qui n’a pas « trop » de logements à sa disposition.
Structurellement, les trois pays que je viens de citer, et qui sont ceux où je vis et où se situent mes clients et mes lecteurs, ont pu jusqu’ici financer leurs systèmes sociaux sur un principe dit « de répartition » où quatre travailleurs cotisaient non pas pour leur pension, mais pour payer la pension d’un retraité.
On en est déjà à trois pour un.
Et, à partir de 2025, la situation, qui n’est pas prise en compte lorsque nos bons médias ou nos politiciens évoquent « la dette », n’est quasi jamais mentionnée.
Or, il est bien question d’une « parafiscalité » liée à des « prélèvements obligatoires » qui finance un système qui repose sur des « engagements ».
Ces engagements font que les trois pays que j’ai mentionnés, surtout la Belgique et plus encore la France vont se retrouver rapidement dans une situation intenable.
Ceci n’a rien à voir avec la politique ou l’idéologie ou une opinion : c’est un fait mathématique.
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