Après l’entretien du chef d’état-major dans The Economist pour annoncer l’échec de la contre-offensive, le maire de Kiev a exprimé de très vives critiques contre M. Zelenski dans un entretien au Spiegel.
En cause, le report de l’élection présidentielle prévue en mars 2024 : le président sortant a fait remarquer qu’il n’était pas possible d’organiser une campagne électorale et une élection dans un pays en guerre. Une campagne électorale suppose de proposer et de discuter des stratégies : vu le principal problème du pays, on voit mal un débat public sur la stratégie à adopter face la Russie.
Par ailleurs, il paraît difficile voire impossible et en tous cas très dangereux, de faire voter les soldats mobilisés sur le front.
Il serait indéniablement compliqué et très coûteux d’organiser le vote des Ukrainiennes et des (plus rares) Ukrainiens réfugiés à l’étranger, tandis que ceux qui vivent en zone occupée par la Russie risqueraient bien de ne pas trop pouvoir s’exprimer librement…
S’il admet que des choses sont possibles dans un pays en paix qui ne le sont pas dans un pays en guerre, le maire de Kiev, dans son interview au Spiegel, espère à la fois que la mise entre parenthèse de la démocratie ne sera pas éternelle, mais il attaque violemment M. Zelensky, en le comparant à… M. Poutine.
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